

CONFÉRENCE
LIBERTÉ, ÉGALITÉ, SORORITÉ : LES FEMMES ENGAGÉES
L’écoféminisme, terme, qui postule un lien entre l’oppression des femmes et la destruction de la nature, est apparu en 1974 sous la plume de la militante féministe Françoise d’Eaubonne – estimant utile de confier les soins du sauvetage planétaire au courant de libération des femmes – Depuis, ce courant de pensée n’a cessé de s’étendre en particulier dans les pays anglo-saxons dans les années 80.
Plus encore qu’une critique théorique articulant domination des femmes et de la nature par un patriarcat et un capitalisme devenus obsolètes, l’écoféminisme, porte en son sein, une éthique visant à régénérer et à réhabiliter à la fois la nature et le féminin.
Des études montrent que les femmes ont tendance à être plus engagées dans la protection du vivant.
De fait, au-delà même du terme écoféminisme, qui pourrait être réducteur, tout autour du globe émergent des femmes engagées, des femmes qui œuvrent sans relâche à bouger les lignes, à régénérer les sols, à retisser nos liens avec le monde sensible, liens dans lesquels puiser des ressources de lutte, de force et de courage pour engendrer ensemble une autre manière d’être au monde.