DARRY PERIER

“J’aime les aplats de couleurs, les dégradés et les profondeurs”

« Camille s’interroge sur le corps, dans l’espace et plus particulièrement dans les lieux marins.

C’est à partir de la notion de corps que débute la création fictionnelle de son film à Mériadeck : de nouvelles créatures post-apocalyptiques, provenant de cette nouvelle eau, se promènent dans ce quartier bordelais devenu île.

Les costumes sont réalisés à partir de déchets maritimes. Le corps, aussi présent dans ses recherches plastiques, inclut les micro-organismes comme ceux présents dans le kombucha.

Ces derniers deviennent des sculptures à part entière dans un décor balnéaire et futuriste : une fontaine de jouvence éjecte la boisson lactofermentée pendant que le corps protecteur (je ne connais pas le nom) s’étend sur des bouées échouées, près d’un présentoir de carte postale.

Camille produit de la fiction dans un rapport respectueux et écologique à la mer. »

DANNY PERIER

« J’AIME LES APLATS De couleurs, les dégradés et les profondeurs »

Graffeur

Reporter sportif dans la région de Bordeaux, Darry Perier est un habitué des stades et des vélodromes.

Quand il ne travaille pas, durant la semaine, il laisse libre cours à sa créativité et occupe son temps à peindre.

Depuis deux ans, il écume les festivals de street art et de peintures urbaines. “J’ai commencé le graffiti à l’adolescence, dans l’illégal et le légal, avec ma bande de copains”, raconte-t-il. Depuis, ses murs ont évolué. Il s’en sert comme de toiles grands formats pour y afficher son style.

Darry occupe une pièce de 20 m2 au 1er étage de Dédale. Du sol au plafond, il crée un univers graphique et géométrique aux couleurs bleu nuit. L’artiste travaille les contrastes, les lettrages et les effets trompe l’oeil. Comme ces fenêtres intérieures qui donnent sur un nouveau ciel fantastique.