Nicolas
Henry

Allée Cavalière

Nicolas Henry est diplômé des Beaux-Arts de Paris et de l’Ecole Nationale Supérieure d’Art de Paris-Cergy. Il a été formé à l’industrie du cinéma en tant que réalisateur de films à l’Emily Carr Institute of Art and Design de Vancouver, Canada. À la suite d’une carrière d’éclairagiste et de scénographe dans le spectacle (musique, danse contemporaine et théâtre), il parcourt le monde pendant trois ans en tant que réalisateur pour le projet « 6 milliards d’autres » de Yann Arthus-Bertrand. 

Il se lance ensuite à plein temps dans son travail personnel photographique, voyageant de par le monde afin de réaliser des séries mélangeant installations plastiques et portraits photographiques. En 2019, il réalise une grande exposition Place du Palais Royal pour les 70 ans d’Emmaüs, en 2021, c’est pour Lire et faire lire qu’il imagine une scénographie spectaculaire au Panthéon. Cette même année, il fonde et lance la première édition du festival Photoclimat, la biennale sociale et environnementale.

www.nicolashenry.com

Gilles-boeuf

Exposition: « LES CABANES IMAGINAIRES AUTOUR DU MONDE » 

Pour réaliser sa première série photographique, Les cabanes de nos grands-parents (Actes sud, 2011), Nicolas Henry voyage pendant 7 ans dans une trentaine de pays à la rencontre de la sagesse et de la parole des anciens du monde entier. Au sein de ces photographies, Nicolas Henry souhaite que les modèles soient les narrateurs de leur récit. Pour cela, il crée dans des paysages extérieurs des mises en scènes théâtrales avec les modèles et des objets importants qu’ils ont gardés tout au long de leur vie. Par l’ajout de lumières théâtrales, la dramaturgie lumineuse de ces scènes opère un basculement du réel dans l’imaginaire du récit, ou de la veillée. Au fur et à mesure, les installations s’agrandissent et deviennent de plus en plus figuratives et symboliques, et le travail, collectif et communautaire. Au fil du temps, l’enjeu des Cabanes imaginaires autour du monde (Albin Michel, 2016 – Prix Méditerranée du livre d’art 2017), se rapproche de celui d’un théâtre itinérant. Les installations de grand format sont réalisées avec l’aide d’une partie du village ou du quartier, et ces héros d’un jour continuent de monter sur scène afin d’être les acteurs de leur propre histoire. Leur parole s’élève pour créer un dialogue avec l’ensemble de leur communauté. Ils développent des thématiques humaines universelles, telles que l’enfance et l’adolescence face à l’histoire, les femmes, le droit de choisir son amour, la discrimination, l’écologie, la liberté et la mort…