VICTORIA FIRTH

“J’aime les aplats de couleurs, les dégradés et les profondeurs”

« Camille s’interroge sur le corps, dans l’espace et plus particulièrement dans les lieux marins.

C’est à partir de la notion de corps que débute la création fictionnelle de son film à Mériadeck : de nouvelles créatures post-apocalyptiques, provenant de cette nouvelle eau, se promènent dans ce quartier bordelais devenu île.

Les costumes sont réalisés à partir de déchets maritimes. Le corps, aussi présent dans ses recherches plastiques, inclut les micro-organismes comme ceux présents dans le kombucha.

Ces derniers deviennent des sculptures à part entière dans un décor balnéaire et futuriste : une fontaine de jouvence éjecte la boisson lactofermentée pendant que le corps protecteur (je ne connais pas le nom) s’étend sur des bouées échouées, près d’un présentoir de carte postale.

Camille produit de la fiction dans un rapport respectueux et écologique à la mer. »

VICTORIA FIRTH

« Victoria Firth est une artiste / illustratrice qui a garé son van et posé ses valises à Bidart, dans le sud ouest de la France. Plus proche de l’océan pour plus d’inspiration.« 

Artiste / Illustratrice

Après des études en Angleterre, elle part à l’aventure autour du monde, un temps en Nouvelle-Zélande et les étés en camping-car à travers l’Europe.

Un style de vie qui permet de créer et prendre son temps, comme ont pu nous l’expliquer Maggy et Gilles, Coucou Liberté pour les intimes. Un choix qui se doit d’être mûrement réfléchi, et qui permettra à ceux qui le font de s’émanciper et profiter de cet emploi du temps malléable pour mieux faire fructifier son imagination.

Son inspiration ? Victoria l’a sous les yeux, ce sont les vagues et ceux qu’elles dissimulent, que l’on ne voit que rarement, les habitants des profondeurs. Elle les dessine, soigneusement et avec de nombreux détails, et une bonne dose de points, à la manière de Malice.

Poulpes, baleines, orques, ils peuplent son imaginaire et l’accompagnent dans ses périples, elle les reproduit sur le mur, sur un car abandonné qui deviendra le temps de quelques mois une sorte d’aquarium géant ou alors ils se vautrent sur une planche de surf, en attendant de retourner à l’eau.