YANN LE DLUZ

“J’aime les aplats de couleurs, les dégradés et les profondeurs”

« Camille s’interroge sur le corps, dans l’espace et plus particulièrement dans les lieux marins.

C’est à partir de la notion de corps que débute la création fictionnelle de son film à Mériadeck : de nouvelles créatures post-apocalyptiques, provenant de cette nouvelle eau, se promènent dans ce quartier bordelais devenu île.

Les costumes sont réalisés à partir de déchets maritimes. Le corps, aussi présent dans ses recherches plastiques, inclut les micro-organismes comme ceux présents dans le kombucha.

Ces derniers deviennent des sculptures à part entière dans un décor balnéaire et futuriste : une fontaine de jouvence éjecte la boisson lactofermentée pendant que le corps protecteur (je ne connais pas le nom) s’étend sur des bouées échouées, près d’un présentoir de carte postale.

Camille produit de la fiction dans un rapport respectueux et écologique à la mer. »

YANN LE DLUZ

« mon profil est pluriel car j’officie dans des champs créatifs variés : direction artistique, design graphique, illustration, réalisation de peintures murales… »

Designer Graphique

Originaire d’un village béarnais, il a bourlingué entre études et projets à Bordeaux en créant à l’époque Studio Tricolore puis l’asso à l’origine de 10point15 ou encore les Viveurs.

Aujourd’hui basé du côté du Pays Basque, il officie comme créatif multidisciplinaire en freelance ou tatoueur chez Bleu Noir.

« Je m’appelle Yann Le Dluz mais je préfère le pseudonyme Zuldel que j’ai emprunté à mon grand-père qui était dessinateur industriel. 

Bon vivant, loyal et un brin têtu, je suis quelqu’un de curieux, j’aime questionner les affirmations pré-établies pour essayer – à mon niveau – de sortir des sentiers battus. Fasciné par la culture du Moyen Orient et l’art populaire en général, j’aime aller chercher mon inspiration dans les cultures qui sur le papier ne sont pas les miennes. »